Du suspense en formule 1
Alain Chevallier
La course automobile, et surtout le championnat du monde des
conducteurs, rencontrent auprès du grand public sportif une faveur sans
précédent. Des foules estimées à plus de cent mille personnes, et
souvent davantage; en Europe; des chiffres records d'audience aux U.S.A.
consacrent l'immense succès de la Formule 1.
Une Formule qui a le mérite d'être simple, précise, claire: neuf points
au vainqueur de chaque course, six points su deuxième, etc... Une Formule
passionnante, composée d'épreuves se déroulant aux quatre coins du
globe, et s'étendant annuellement sur une dizaine de mois environ.
Des noms prestigieux de champions, qui ont marqué à jamais la
compétition: Jackie Stewart, Brabbam, etc.
De grands disparus: Cévert, Graham Hill.
En Belgique, un célèbre pilote: Jacky Ickx et un "jeune" qui
débute en Formule 1: Patrick Nèves.
Désormais, la télévision retransmet régulièrement en direct de
nombreuses épreuves du championnat du monde.
Récemment, l'accident de Niki Lauda et l'extraordinaire courage qu'il a
montré en reprenant le volant six semaines plus tard à Monza, accentuant
ainsi son avance su classement mondial pour échouer finalement au Japon,
ont rempli d'admiration tous les sportifs 1
La Formule 1, si remarquablement illustrée par Jean Graton, créateur de
Michel Vaillant, ne pouvait rester longtemps absente de "Tintin"
Aujourd'hui, c'est un nouveau héros, déjà connu par d'autres aventures,
qui fait son entrée dans le journal: Alain Chevallier !
Huit aventures à suspense...
Créé en 1971 par Christian Denayer (qui fut le décoriste de Jean Graton
et de Tibet, avant de dessiner "Yalek" à Rossel-Editions et
"Les Casseurs" dans "Tintin"), Alain Chevallier est un
pilote de classe, que le scénariste A.P. Duchâteau s'ingénie à plonger
dans des aventures mouvementées, où le suspense est toujours présent.
Dans "Enfer pour un champion",
Chevallier, participant au championnat mondial des marques, voyait son
"team" frappé par d'inexplicables accidents, provoqués
apparemment à distance et ne présentant aucune explication mécanique.
Dans "Les Pirates de la Route" il
se trouvait mêlé à une haletante poursuite contre un gang spécialisé
dans les éliminations de témoins gênants.
Le temps de souffler... et on le voyait disputer dans
"La Course diabolique" la plus périlleuse des épreuves,
organisée par un magnat américain, nostalgique des Jeux du Cirque et des
courses de chars romains.
Doté d'une ambivalence remarquable, Chevallier,
dans "Tournoi pour 500", abandonnait pour une saison la
Formule 1, et brisait brillamment plusieurs lances en faveur des courses
de vitesse de motos, aux côtés des Agostini, Phil Read, Cecotto.
Tant d'efforts méritaient bien quelque repos: façon
de parler, d'ailleurs, car dans "Safari pour Zombis", il
découvrait avec un coéquipier Mickey les mille et un aléas du plus
grand rallye du monde.
"Le Virus de la Peur" le relançait
dans le championnat du monde des marques, à Daytona et dans une aventure
où les facultés parapsychiques jouaient un rôle de premier plan.
Dans "Duel Auto-Moto", Alain, créant
son propre team (dont nous parlons à la
page
suivante) utilisait les services du jeune pilote belge Michel De
Deyne, opposant les "quatre roues" aux "deux roues".
Enfin, "Le Team de la Mort", se déroulant
en Allemagne, mettait Chevallier aux prises avec le facteur
"temps" et l'impérieuse nécessité de sauver son meilleur ami.
... Et aujourd'hui une neuvième aventure: "Les Rivaux" !
Le voici aujourd'hui qui vous invite à vivre avec lui et ses principaux
compagnons (que vous découvrirez) une neuvième aventure, la plus
passionnante peut-être, en tout cas la plus tragique et la plus
émouvante, l'opposant à un étrange et acharné adversaire.
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